Pour oser émerger en Soi au féminin, il faut certes avoir le courage de son intuition, s'offrir une éducation, ressentir sa créativité et laisser notre nature empathique nous révéler notre vérité profonde.
Cela n'est pas l'unique chemin de la redécouverte du Vrai, mais il peut constituer l'interminable commencement de notre joie présente.
Aujourd'hui, le moment peut se vouloir opportun pour s'offrir une reconnaissance complète en osant dire merci à nos femmes d'être à nos côtés.
Il est peut-être le temps également de reconnaître la femme en Soi, et ce même si l'on se représente au masculin. La Vie ne saurait être complète sans la perfection immatérielle qui soigne la démesure des genres par le simple fait accompli d'être.
La jeune fille qui dans une ambiance ludique plonge son regard dans celui du chien de la famille voit-elle une réelle différence entre ce qu'elle perçoit et ce qu'elle est ? Peut-être se redécouvre-t-elle simplement et gaiement par l'entremise des 1001 travers qui semblent prendre place en elle ?
Aujourd'hui, je ressens la joie par l'énergie féminine qui illumine mon chemin de par sa nature intuitive. Je rend grâce de mon individualité par laquelle il m'apparaît possible d'apprendre et de croire. Je remercie la femme en moi pour son alliance à la lune, cette lueur maternelle représentant le cycle des naissances qui berce la fragilité de nos vie soulignant l'omniprésence de la joie de se savoir vivant.
La créativité qui émerge de la Volonté de vivre est le coeur même du savoir au féminin, et je me contemple de contemplation devant ce fait accompli. Nous avons oublié le véritable sens de ce que recevoir signifie, et ce n'est qu'en s'ouvrant sur la femme en nous que nous découvrirons à nouveau le véritable sens de donner.
En cela, la femme se fait également l'exemple de ce que l'empathie ouvre sur la compassion qui nous donne envi de s'autoriser à renaitre de nos vulnérabilités, et qui nous pousse à se découvrir toujours et encore bercé par la justesse de l'Amour.
Oh femme de mes jours et de mes nuits, je me sens fertile lorsque j'accepte de me perdre en toi, car j'y retrouve la verdoyance, de la semence divine, qui émerge de l'être par l'expression sans fin de ce qui se redécouvre et s'ouvre complètement et infiniment sur Sa propre capacité à aimer et à donner la Vie.
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