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Blog Non-duel

Photo du rédacteurSebastien Lepitre

Éveil d’enfance


Éveil d’enfance

La paix aux mille visages respecte tes choix.

La paix que tu choisis est-elle à ton image ?...

Être à l’école de ton mystère.

Tu ignores ce lieu où la marche te conduit.

Laisse ton nom émerger des profondeurs :

La joie que tu aurais à pouvoir l’énoncer !

Tout ceux que tu rencontres attendent d’y être éveillés.

Chose étonnante, en leur partageant ce que tu es,

Tu les amèneras à la conscience de leur densité,

Comme si leur visage se cachait au creux du tien.

Laisse ta lumière irradier :

Sa liberté baptisera le jour de l’autre.

Tes lignes, le croiras-tu ? cachent le meilleur de toute joie.

Elles s’avèrent les plus belles parce que tiennes.

Mais tu dois d’abord enfanter l’ingénu

Et être à même de le présenter à l’innocence.

Le monde hostile attend ton passage

Pour donner la liberté à son visage.

Quelle loi nouvelle !

Le pain partagé vient saturer tes greniers.

L’océan s’est rendu à ta porte.

Cette force « engouffrante » s’apprivoise

Et respecte l’îlot de fragilité que tu es

Et qui émerge de son sein pour sa joie,

Comme un enfant qu’accueille l’émerveillement.

Quel malaise engendré par tous ces capitaux inexploités

Qui sommeillent, ignorés !

Quel bien-être pour l’enfant que la chaleur et la sécurité du sein !

Mais la vie ne va pas le laisser à cette tiédeur :

L’aube se révèle plus riche de saveur.

Laisse la lumière forcer ta paresseuse pupille.

Cette étrangère veut être accueillis pour toi.

Elle a reçu mission d’égayer tes contours,

De t’arracher le cri joyeux

De la vie devenue soudainement consciente.

Comme il s’est avéré pénible, cet éternel « travail »

Qui s’obstine à te cacher le visage de l’enfance.

La vie t’aurait-elle commandé ce labeur impertinent

Pour te priver toujours de rencontrer le regard attendu ?

Je m’étonne de voir comme il est facile

D’avoir foi en la mort et en ses éreintants parcours !

Tu t’es laissé fasciner par la profondeur du morbide

Alors qu’une présence muette écoute tes sanglots gaspillés.

L’amertume qui est ton hôte a le don de transfigurer.

Le cri de la mort n’appelle que la vie.

La lenteur du combat féconde ta résurrection

Et déchire tous ces linceuls où tu t’enroules.

L’exil sans retour te conduit aux mirages d’antan.

Égaré au cœur de l’abîme, tu te retrouves sous le porche.

L’universelle méconnaissance en t’indiquant le rendez-vous de l’être.


Solitude Graciée, Yves Girard, à l'écoute de ton mystère.

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